En politique, les mots peuvent être des armes redoutables, surtout lorsqu’ils surgissent dans un contexte de tensions économiques. En 2018, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qualifiait Donald Trump de « marionnette ». Off the record, cette déclaration, qui semblait à l’époque marquer une fracture entre deux alliés historiques, résonne aujourd’hui comme un écho prémonitoire. Alors que Donald Trump s’apprête à entamer son second mandat à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025, les relations entre le Canada et les États-Unis semblent à nouveau sur une pente glissante.